Remis ce mercredi, un rapport des députés Philippe Pradal (Horizons) et Stéphane Rambaud (RN) plaide en faveur d’un environnement juridique plus protecteur pour rétablir la confiance des utilisateurs et permettre l’émergence d’acteurs européens puissants.
Alors que le grand public se familiarise avec ChatGPT ou Dall-E, l’utilisation de l’intelligence artificielle générative n’a jamais suscité autant d’inquiétudes. Les campagnes de désinformation nourries à l’IA prospèrent déjà sur les réseaux sociaux, tandis que la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes cette année. « Plus de transparence alimentera la confiance dans l’IA générative », estime le député Horizons Philippe Pradal, l’un des deux rapporteurs d’une mission d’information consacrée à cette technologie. Son rapport, consulté par le Figaro, est présenté ce mercredi devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale.
Près de deux mois après l’adoption du règlement européen sur l’intelligence artificielle (AI Act), venu compléter l’arsenal législatif sur le digital (RGPD, DSA, DMA, Data Act…), la mission estime qu’il faut créer des garde-fous supplémentaires au niveau national. « Il nous est apparu qu’il y avait des points de vigilance qui n’étaient pas pris en compte dans la législation européenne, parmi lesquels la protection des données et la prise de conscience que l’utilisation de l’IA générative est un enjeu de souveraineté », explique Philippe Pradal, qui a auditionné une cinquantaine d’experts et d’acteurs à Paris et Bruxelles avec Stéphane Rambaud, député RN et co-rapporteur.
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