LETTRE EXCLUSIVE ABONNÉS – À force de s’incliner devant les audaces du maître du Kremlin, faisant ainsi l’aveu de leur faiblesse jusqu’à la guerre en Ukraine, les Occidentaux ont fait de lui la principale menace pour le « monde libre ».
Chers abonnés,
À la chute du mur de Berlin, l’Occident a voulu croire qu’il avait « gagné la guerre froide ». La « fin de l’histoire », selon la formule de Francis Fukuyama, devait marquer le triomphe du modèle démocratique. « Le monde libre » s’est bercé de cette douce prophétie, baissant la garde face à l’effondrement du monde communiste et autoritaire, se claquemurant dans des sociétés consuméristes, autistes, autocentrées et molles. L’aveuglement était tel que l’Occident a refusé de voir le danger incarné par Vladimir Poutine en dépit des nombreux signaux d’alerte, préférant ronronner dans l’illusoire certitude de sa toute-puissance. Ignorant les mises en garde de l’ancien espion de Dresde à la conférence de Munich en 2007, les Occidentaux n’ont cessé d’appeler de leurs vœux un « reset » avec le maître du Kremlin, de chercher le compromis avec lui, y compris lorsqu’il violait ouvertement les règles internationales en envahissant ses voisins. À force de le ménager…
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