Le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC va construire une troisième usine aux États-Unis

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Les États-Unis vont débourser 6,6 milliards de dollars auprès du géant taïwanais des semi-conducteurs, TSMC, pour implanter une nouvelle usine à Phoenix, dans l’État de l’Arizona. Une façon de réduire leur dépendance à la Chine dans ce secteur hautement stratégique. 

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Avec la loi « Chips and Science Act », adoptée à l’été 2022, l’État américain a décidé de subventionner massivement la production nationale de semi-conducteurs. En effet, aujourd’hui, elle ne produit que 10% des puces mondiales. « C’est un problème de sécurité nationale que nous ne fabriquions aucune des puces les plus sophistiquées au monde aux États-Unis », a déclaré la ministre du Commerce, Gina Raimondo.

L’entreprise taïwanaise produira la puce de deux nanomètres la plus avancée au monde dans sa deuxième usine d’Arizona, dont la production devrait commencer en 2028, selon elle. 

Objectif donc pour l’administration Biden : renforcer sa souveraineté industrielle et réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Asie. Taïwan garantit actuellement près de 70% de la production globale. Les États-Unis sont donc très vulnérables en cas de crise géopolitique dans la région.

Des milliers d’emplois à la clé

Pourtant, les semi-conducteurs sont en effet indispensables pour des secteurs cruciaux comme la défense et la sécurité nationale. C’est pourquoi trois usines devraient voir le jour entre 2025 et 2028 en Arizona, portant l’investissement total du géant taïwanais à 65 milliards de dollars. 

Autre bénéfice annoncé de cette ouverture : 6 000 emplois directs créés dans ces usines et des dizaines de milliers d’emplois indirects. À l’approche de la présidentielle, cet investissement revêt également un aspect politique.

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Source du contenu: www.rfi.fr

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