ENTRETIEN – Avec la fin du droit du sol à Mayotte annoncée par le gouvernement dimanche, la ministre déléguée chargée des Outre-mer espère stopper «l’attractivité du territoire».
Alors que le gouvernement veut supprimer le droit du sol à Mayotte, la ministre déléguée chargée des Outre-mer, Marie Guévenoux, défend auprès du Figaro «un signal extrêmement puissant» contre l’immigration, principalement venu des Comores. Elle assure «disposer» d’une «majorité» au Parlement.
LE FIGARO. – À Mayotte, département le plus pauvre et le plus touché par la pression migratoire, des manifestants ont protesté pendant trois semaines contre l’immigration irrégulière. La situation est-elle hors de contrôle?
Marie GUÉVENOUX. - Mayotte fait face à trois crises, sur l’immigration, sur la sécurité et sur l’eau. Personne ne découvre le problème. Les Mahorais ont le sentiment, et je l’entends, que la situation est grave au point que rien ne peut être pire. Avec Gérald Darmanin, nous avons annoncé des mesures exceptionnelles et radicales, soutenues par les élus de tout bord, comme la suppression du droit du sol, la réduction drastique des titres de séjour et la refonte du «titre de séjour…
Source du contenu: www.lefigaro.fr