250 à 350 nourrissons décèdent encore chaque année en France de Mort Inattendue du Nourrisson (MIN), qui reste la première cause de mortalité infantile chez les enfants âgés de moins d’un an dans notre pays.
Des investigations nécessaires
La mort inattendue du nourrisson (MIN) est par définition « le décès d’un nourrisson survenant brutalement alors que rien, dans les antécédents connus du nourrisson, ne pouvait le laisser prévoir ». Après investigations complètes incluant l’histoire des faits ainsi que la totalité des examens complémentaires recommandés par la Haute Autorité de Santé (biologie, imagerie…), soit une cause expliquant le décès est retrouvée, soit aucune cause n’est mise en évidence, on parle alors de mort subite du nourrisson (MSN).
Prévention du grand public
Les centres référents français prenant en charge les enfants décédés de mort inattendue du nourrisson en France se réunissent annuellement pour analyser les éléments recueils dans l’observatoire national mis en place depuis 2015.
Cet observatoire a pour objectif :
• l’obtention de données épidémiologiques précises et exhaustives
• l’identification de nouveaux facteurs de risque des MIN
• le développement de la recherche scientifique dans le domaine des MIN.
Le but est de générer et d’actualiser des messages de prévention à destination du grand public et des acteurs de santé, d’améliorer la prise en charge des familles et des enfants décédés et de faire progresser la recherche scientifique dans le domaine des MIN.
Source du contenu: infodujour.fr