Tous les quatre ans, la Coupe du monde de football et les Jeux Olympiques sont les deux évènements sportifs mondialisés les plus médiatisés. Toutes les nations envoient des athlètes aux JO. Ce sont les évènements les plus visibles et les plus populaires de la planète. Mais il ne s’agit pas uniquement de compétitions sportives Leur impact stratégique ou géopolitique est de plus en plus évident. Au moment où la mondialisation vient effacer les identités nationales, les compétitions sportives les redéfinissent.
Lors des JO, la puissance des nations se compte au nombre de médailles. Nous sommes en plein soft power. La représentation nationale par l’exercice de la compétition sportive est beaucoup plus visible et fédératrice qu’une ambassade à l’ONU. L’adhésion au Comité International Olympique est aussi importante que celle des organisations internationales. Les grands évènements sportifs sont devenus des armes de séduction massive.
En 2014, la Russie avait utilisé les Jeux d’Hiver de Sotchi pour signifier son retour sur la scène internationale. La même année, elle annexait la Crimée. Pour les Jeux de Paris, Moscou a été suspendue par le CIO, mais les athlètes russes peuvent participer aux épreuves à titre individuel, sous bannière neutre. Des JO de Berlin en 1936 à la Coupe du Monde de football au Qatar, les évènements sportifs sont lourds d’enjeux politiques. Comment le sport est il devenu un outil de stratégique internationale ?
Invités :
- Carole Gomez, assistante diplômée à l’Université de Lausanne en sociologie du sport.
- Pascal Boniface, directeur de l’Iris, l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques. « Un monde de jeux », l’histoire géopolitique des Jeux olympiques expliquée en images.
- Kévin Veyssière, fondateur du FC Geopolitics, le média qui vulgarise la géopolitique et le sport. « Geolympics. Les grandes histoires géopolitiques des JO », éditions Max Milo.
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