Les descendants du fondateur du distributeur stéphanois vont beaucoup perdre avec la restructuration à venir du groupe. 34 d’entre eux ont porté plainte.
«Que reste-t-il de nous après notre départ de ce monde?», s’interroge Geoffroy Guichard dès la première phrase de ses mémoires. Près de 100 ans plus tard, alors que l’avenir de Casino est entre les mains du tribunal de commerce de Paris, la question sonne étrangement. «Combien de temps notre souvenir vivra-t-il chez nos enfants et nos petits-enfants?», continue l’épicier de Feurs, petite commune de la Loire. Les héritiers de Geoffroy Guichard n’ont rien oublié de lui et de son œuvre. Et surtout pas au moment où les actions qu’ils détiennent (environ 1% du capital de Casino, détenus par quelque 800 descendants) s’apprêtent à être très fortement diluées après la restructuration du groupe attendue fin mars. Leur participation sera réduite à 0,01%… De quoi faire regretter l’époque bénie où le groupe distribuait de généreux dividendes.
34 d’entre eux sont particulièrement nostalgiques. C’est, disent-ils, pour défendre le souvenir de leur aïeul et pour soutenir les salariés du groupe qu’ils…
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