C’est une ancienne maison de maître du XVIIIe siècle, dans une rue calme proche du centre historique, non loin de l’Ecole supérieure des beaux-arts et du jardin public Marques de Oliveira. On reconnaît l’Hôtel Cocorico à son élégante façade pourvue de très hautes fenêtres. Le logo, un duo de coqs – l’un gaulois, l’autre de Barcelos – formant un cœur, est un clin d’œil à ce pays et à celui des propriétaires, le groupe français Millésime. Ainsi qu’à l’histoire de Marianne Baillot, la directrice de cet établissement de dix chambres, dont l’époux est portugais.
Pour entrer, il faut presser la sonnette rétro sur le côté de la double porte en bois. La réception, avec ses tomettes en losange et ses moulures au plafond, communique avec un grand espace à l’esprit bistrot où sont servis les petits déjeuners et, le soir, des tapas et des cocktails. Lorsqu’il fait bon, on peut s’installer dans le patio, dans le prolongement de la salle. De temps en temps, on y donne des concerts de fado.
La suite numéro 6 se situe au deuxième étage. On y pénètre par une vaste entrée habillée d’un banc orné d’azulejos, ces carreaux de faïence traditionnels emblématiques du pays. Un couloir dessert une chambre destinée aux enfants, ainsi qu’une salle de bains avec deux vasques et deux douches.
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