« Soit tu fermes l’entreprise, soit tu la redresses si tu penses qu’il y a de l’espoir ! » C’est ainsi que Julia Tissot-Gaillard s’est vu confier en 2016, à seulement 28 ans, les clés d’Altesse Studio par son beau-père, Jacques Gaillard, ex-dirigeant de la société La Brosse et Dupont et lui-même petit-fils d’un brossier. L’entrepreneur avait repris, dix ans plus tôt, à la suite d’une liquidation judiciaire, les rênes – et tous les employés – de cette brosserie familiale fondée en 1875 pour que sa spécialité ne se perde pas. Une fois à la retraite, il s’en est occupé d’un peu loin, réinjectant de l’argent dans l’entreprise pendant dix ans, sans réussir à la faire redécoller.
L’arrivée de Julia Tissot-Gaillard va tout changer. « J’ai découvert des produits et un savoir-faire extraordinaires, des gens passionnés par leur travail, par l’attention à la qualité et au détail. Et j’ai vu aussi plein de choses qu’on pouvait améliorer… », se souvient la jeune femme, qui, après un diplôme de management obtenu à HEC, a fait ses classes dans la l’industrie (Henkel, Mars).
Il vous reste 75.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Source du contenu: www.lemonde.fr