La désignation de l’Allemande pour un nouveau mandat à la tête de la Commission européenne, marquée par une forte abstention, renforce la ligne de franche opposition tenue par le chef de la délégation LR au sein du Parti populaire européen (PPE).
Jeudi à Bucarest, en Roumanie, les résultats du vote à bulletins secrets sont tombés comme un signal politique en clôture du congrès annuel du PPE, premier groupe politique européen. Ursula von der Leyen, seule candidate en lice, a décroché, sans surprise, l’investiture de son groupe pour rempiler à la tête de la Commission européenne, mais sur 801 votants déclarés, le scrutin a décompté seulement 499 votes, dont 400 pour et 89 contre. Au final, ce sont près de 20% des votes exprimés et plus de 50% des votes des délégués qui ne la soutiennent pas. Ursula von der Leyen est investie avec 81,79 % des voix. En 2018, Manfred Weber, l’actuel président allemand du PPE, s’était qualifié avec 79,5% des suffrages mais dans une situation de duel très différente.
Quand les chiffres sont annoncés jeudi, François-Xavier Bellamy réagit immédiatement : «Ce vote est un signe clair : la parole que j’ai tenue n’est pas isolée au sein du PPE, confie-t-il au Figaro, et cela dit aussi que cette parole…
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