Fraîche et singulière, la 43e édition de l’Arco a reculé ses dates, chevauchant avec celles de Tefaf Maastricht, au grand dam des collectionneurs qui, pour certains ont fait les deux marathons.
Madrid, «la nouvelle Miami», comme titre la presse espagnole? Délaissant l’eldorado de la Floride où le coût de la vie a beaucoup augmenté depuis le Covid, les collectionneurs sont arrivés nombreux dans la capitale espagnole. À l’instar d’Ella Fontanals-Cisneros, globe-trotteuse née à Cuba, se partageant entre Madrid, le Venezuela et Punta Cana. Elle a rapatrié la majeure partie de sa collection de 3000 œuvres en Espagne et «souhaite donner de la visibilité à ses artistes dans d’autres pays», explique-t-elle.
«L’instabilité politique et économique en Amérique latine, notamment en Argentine depuis l’élection du populiste Javier Milei, nous a poussés vers Madrid, une ville proche de notre culture», ajoutent Juan et Patricia Vergez de Buenos-Aires. Dans un entrepôt un peu à l’écart du centre-ville, un étage en dessous de celui d’Ella Fontanals-Cisneros, le couple montre pendant l’Arco leurs artistes (une majorité de Latino-Américains), achetés avec flair avant la montée des prix. «Ce sont ces…
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