Elon Musk, le patron de X (ex-Twitter), va devoir s’expliquer devant la Security Exchange Commission, dans le cadre d’une enquête sur le rachat du réseau social pour 44 milliards de dollars. Le gendarme boursier cherche à déterminer si le milliardaire a enfreint la loi au moment de cette acquisition.
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Elon Musk s’est déjà défilé deux fois. En septembre dernier, il n’était pas venu à une première convocation du gendarme boursier américain. Pour la deuxième tentative en octobre, le milliardaire refuse à nouveau de se déplacer. Le gendarme des marchés américains porte plainte, soulignant le refus flagrant d’obtempérer du milliardaire, celui-ci argumente qu’il a déjà fourni toutes les pièces nécessaires dans ce dossier.
Une juge fédérale a donc tranché, ordonnant l’exécution de cette assignation à comparaître. Elon Musk et la SEC disposent d’une semaine pour convenir d’une date et d’un lieu de rendez-vous.
Les soupçons portent principalement sur « ses achats d’actions Twitter », avant son rachat. Ainsi, en octobre 2022, le milliardaire a déjà accumulé une participation de 9,2% dans sa future entreprise dépassant le seuil des 5 % du capital, ce qui l’oblige à en informer le régulateur.
Or, il a attendu le 4 avril, soit six mois plus tard, pour rendre publiques ses prises de participation. Elon Musk n’en est pas à son coup d’essai puisque qu’il est notamment régulièrement épinglé sur le fait qu’il distille des informations sur X, qui influence les cours de ses sociétés cotées en bourse.
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