CRITIQUE – Avec «Voice Noise», le chorégraphe flamand ouvre un nouveau volet, virtuose et enchanteur
Envoyée spéciale à Lyon (Rhône)
Y a-t-il une limite à ce qu’on peut dire avec la danse? C’est à cet endroit précis que travaille Jan Martens, chorégraphe formé au Conservatoire royal d’Anvers, aujourd’hui associé à la Maison de la danse de Lyon.
Avec des interprètes à chaque fois choisis exprès pour ce que leur physique peut traduire, il pose les questions socio-politiques du moment. Il a sondé les limites physiques, l’âge, les réseaux sociaux… Le voilà qui met en scène la voix des femmes. Sans aucun didactisme, ce qui fait la beauté de la chose. Avec Voice Noise, «je souhaite plonger dans l’histoire de la musique et voir si je peux mettre en avant plusieurs voix inconnues», dit-il.
Musique de femmes
Diffusée par une suite de haut-parleurs accrochés au ciel de la scène, la bande-son retransmet treize chansons de femmes, de Bella Ciao à No One’s Little Girl, toutes en aveux personnels, amers ou joyeux. Entre elles, la musique des femmes: pas celle si tonitruante ces temps-ci de la «parole libérée», mais celle…
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