Avec « Danser ensemble », Alice Davazoglou affirme en groupe sa différence

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« Mon handicap, c’est ton cerveau ! » Quelle évidence ! Cette phrase, issue de la chanson de Grégoire, introduit le spectacle Danser ensemble, chorégraphié par Alice Davazoglou, jeune artiste atteinte de trisomie, également dessinatrice et pédagogue. Elle assène l’air de rien, sur une mélodie pop, une vérité claquante : « Mon handicap, c’est ton cerveau, ce sont tes mots comme “différence”, comme “anormal”, mon handicap, c’est pas l’envie, d’avoir un jour voulu ta vie, et ça n’est surtout pas mon monde, qui ne sera jamais ton monde. »

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Sur le plateau du Centre national de la danse, à Pantin (Seine-Saint-Denis), le 19 novembre 2024, Alice Davazoglou, en robe rouge, est tranquillement assise à un petit bureau devant son ordinateur. Elle est soutenue par dix interprètes alignés derrière elle, prêts à jaillir de leur siège. « Il est temps d’aller pousser, on a des rêves à soulever », scande Soprano dans Le Coach, histoire de « faire taffer le cardio » à tout le monde.

Mieux vaut faire front commun pour que les rêves deviennent une réalité individuelle et collective. Ce qu’incarne déjà cette pièce unique, créée le 28 septembre 2024, à L’Echangeur-Centre de développement chorégraphique national, à Château-Thierry (Aisne) dirigé par Christophe Marquis, qui accompagne tous les projets d’Alice Davazoglou.

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Source du contenu: www.lemonde.fr

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