Benoît Jacquot, Jacques Doillon: le cinéma confronté à une mise au ban immédiate

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Benoît Jacquot (à gauche) et Jacques Doillon (à droite).
Marechal Aurore/ABACA / Marechal Aurore / Domine Jerome/ABACA / Domine Jerome

DÉCRYPTAGE – Après les plaintes de Judith Godrèche à leur encontre, le septième art n’a pas attendu les tribunaux pour agir.

D’aucuns ne tergiversent pas. Ce mercredi 14 février, l’adjoint à la culture de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) et président du festival Viva il cinema! à Tours (du 21 au 25 février), Bruno Lavillatte, annonce avoir «tourné une pénible page» avec la proclamation d’un nouveau jury, présidé par Isabelle Reiher, directrice du Centre d’art contemporain Olivier-Debré, à Tours, qui remplace au pied levé le réalisateur Jacques Doillon, initialement désigné.

Retour sur une semaine à hauts risques. Car, il a fallu moins d’une matinée pour décider collectivement de «renoncer à la présence de M. Jacques Doillon à la présidence du jury de la 10e édition du festival» et ce, le jour même de l’annonce du dépôt de plainte de Judith Godrèche, le 8 février 2024, à l’encontre de Benoît Jacquot, 77 ans, pour «viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans», mais aussi du réalisateur de La Fille de quinze ans pour «viol sur mineur». «Bien sûr, il y a la présomption d’innocence, mais la question qui…

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