Déjà éclipsé par Taylor Swift, lors du Super Bowl, Usher a vu Beyoncé s’inviter sur son terrain, dimanche 11 février. « Queen B » a publié deux nouveaux morceaux quasiment en même temps que le spectacle de la mi-temps, Texas Hold ’em et 16 Carriages. Deux titres intimistes, aux accents country, à des années-lumière de son dernier opus, le très dansant Renaissance (2022). La chanteuse a aussi publié un court film, qui semble annoncer la sortie d’un album, le 29 mars : Renaissance : Act II.
Les nouveaux morceaux ont également été diffusés, lors du Super Bowl, dans le cadre d’une campagne publicitaire de l’entreprise de télécommunications américaine Verizon. Dans cette publicité, Beyoncé est montrée en train d’essayer, sans succès, de « casser Internet » grâce à une série de sketchs.
On peut voir la chanteuse dans un film appelé Barbey, un hologramme appelé Beyonc-AI, une campagne présidentielle pour BOTUS (Beyoncé of the United States) avant de proclamer : « OK, ils sont prêts. Lancez la nouvelle musique ».
« Projet en trois actes »
Dans le même temps, Texas Hold ’em et 16 Carriages étaient déjà disponibles sur les plates-formes de streaming. Dix heures après la publication des deux titres sur YouTube, ces derniers comptabilisent plus de 600 000 vues.
La première chanson est presque entièrement composée de guitares acoustiques et de grosse caisse alors que la deuxième a des sonorités plus country sur les couplets et aborde la précocité de sa carrière. Les deux titres sont produits par Raphael Saadiq, qui avait déjà travaillé sur l’album A Seat at the Table de Solange Knowles, sœur de Beyoncé.
Les fans attendaient avec impatience un nouveau projet de Beyoncé, qui avait sorti Renaissance, il y a deux ans. À l’époque, elle avait révélé sur son site Internet que l’album serait le premier d’un « projet en trois actes ».
Après l’annonce de Beyoncé, dimanche, le rappeur et chanteur Lil Nas X – qui avait battu des records avec son single sur le thème de la country Old Town Road, en 2019 – a écrit, sur X : « Beyoncé finira par me faire remettre mon chapeau de cow-boy. »
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