Deux livres mettent en exergue des adolescents qui ont combattu les nazis. Une leçon de courage et d’humilité.
«Ma petite Maman chérie, Mon tout petit frère adoré, Mon petit papa aimé. Je vais mourir ! Ce que je vous demande, à toi en particulier petite Maman, c’est d’être très courageuse. Je le suis et veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre, mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. (…)» C’est un enfant de 17 ans qui laisse cette lettre avant de mourir le 22 octobre 1941, dans le camp de Châteaubriant, en Loire-Atlantique (on disait alors Loire inférieure). Il s’appelle Guy Môquet, il a été fusillé avec vingt-six de ses compagnons en représailles à l’assassinat d’un officier allemand. Il reste encore aujourd’hui une grande figure de la résistance. C’est aussi le symbole d’une jeunesse qui s’est levée contre les nazis.
Deux récits viennent rappeler cette part lumineuse de l’Histoire : des gamins qui n’auraient dû penser qu’à s’amuser ont pris les armes pour défendre une certaine idée de la France au risque de leur vie…
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