LE COUP D’ŒIL D’ÉRIC NEUHOFF – Tous les participants de la grande messe du cinéma français avaient le petit doigt sur la couture du pantalon. On n’était pas là pour la fantaisie.
Service minimum. La cérémonie avait quelque chose de contraint. Même Valérie Lemercier remisa sa folie habituelle pour se contenter d’une gentille chansonnette. Elle ne put néanmoins s’empêcher de s’offrir une blague déplacée sur Pierre Arditi ni d’évoquer «un très vieux monde». Tous les intervenants avaient le petit doigt sur la couture du pantalon. On n’était pas là pour la fantaisie.
Où étaient passées les danses inspirées de Rabbi Jacob ? Il n’y avait même pas de fausses bandes-annonces. Il fut question de réchauffement climatique («Que sommes-nous en train de transmettre à nos enfants?»).
On a beaucoup souhaité que la parole se libère, comme si la France était l’annexe de la Corée du Nord ou de l’Iran. L’éternelle bonne conscience en robe noire ou en smoking. Évidemment, les mots «féminisme», «parité», «peuple palestinien», «sororité» résonnèrent sous les plafonds de l’Olympia. Très digne, Judith Godrèche eut droit à une standing ovation attendue («Ça fait maintenant trente ans que le…
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