Pour quelques centaines d’euros, 460 dessins d’atelier de la célèbre maison de haute couture sont à vendre le 9 mars, à Besançon.
Comment les dessins de la maison de couture de Madame Grès ont-ils atterri à Besançon, pour y être vendus, le 9 mars, par Me Renoud-Grappin, du groupe Ivoire? «La vendeuse, une habituée de l’étude vivant dans la région, les aurait achetés il y a plus de vingt ans à une personne vivant dans le sud de la France, ayant une facture. Mais on ne sait pas dans quelles circonstances ce dernier les avait lui-même acquis», assure ce dernier.
Fuite des archives de la maison Grès du 1, rue de la Paix, à Paris, au moment de sa liquidation en 1987, après deux ans de loyers impayés? Ou plus tôt, lorsque l’entreprise fut revendue en cascade à Bernard Tapie (1984), Jacques Estérel (1986), puis au groupe Japonais Yagi Tsusho (1988)? «Le mystère reste entier, et il y a de quoi s’émouvoir de la triste fin de la maison de Madame Grès», conclut le commissaire-priseur.
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