Enchères: de Londres à Paris, la belle cote du surréalisme

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L’Ami intime (1958), de Magritte (estimation entre 35 et 58 millions d’euros).
CHRISTIE’S IMAGES LTD. 2024 /ADAGP, Paris 2024

DÉCRYPTAGE – Un Magritte susceptible d’approcher son dernier record chez Christie’s et une vente plus intimiste consacrée à une partie de la collection du couple Kahn chez Piasa montrent à quel point le mouvement est en vogue en pleine année du centenaire de sa naissance.

Le surréalisme a 100 ans. L’année 2024 marque le centenaire du premier manifeste du mouvement, né sous la plume du poète André Breton, à une époque où la psychologie, qui s’est emparée de notre inconscient, le rend encore plus d’actualité. Il a engendré l’une des révolutions artistiques majeures du XXe siècle. Et il est fêté un peu partout. À Bruxelles, au Palais des beaux-arts, dit Bozar («Histoire de ne pas rire. Le surréalisme en Belgique», jusqu’au 16 juin) et aux Musées royaux des beaux-arts de Belgique («Imagine! 100 Years of International Surrealism», jusqu’au 21 juillet).

Puis Paris, au Centre Pompidou, qui a conçu en partenariat cette dernière exposition et la réinventera sous le titre «Le surréalisme d’abord et toujours» (du 4 septembre au 6 janvier 2025). Avant de continuer son parcours en Allemagne, en Espagne et aux États-Unis. Très active pour la promotion du peintre, la Fondation Magritte (association à but non lucratif créée en 1998 par Charly Herscovici) est partenaire des…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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