Le metal à la Philharmonie de Paris: une exposition garantie sans corrosion

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Une reproduction d’une chambre d’adolescent typique des années 1990.
Joachim BERTRAND pour la Philharmonie de Paris

Très populaires depuis leur émergence, à la fin des années 1960, les musiques extrêmes sont mises à l’honneur dans un accrochage stupéfiant et ludique.

Pour justifier l’exposition «Metal. Diabolus in musica», Olivier Mantei, directeur de la Philharmonie de Paris, parle d’ouverture à toutes les esthétiques dont l’institution qu’il dirige est garante depuis plusieurs années. Mais pourquoi donc convoquer le diable? Parce que «Diabolus in musica» désigne le triton, cet intervalle entre deux notes réputé diabolique, présent dans la musique depuis le Moyen Âge et très utilisé par les musiciens «métalliques».

Après la musique concrète et l’électronique, voici venu le temps de faire de la place à un genre cinquantenaire, déclinaison du rock: le metal. Soit une des rares esthétiques musicales à ne jamais avoir été démodée depuis son irruption dans la Grande-Bretagne ouvrière de la fin de la décennie 1960, avec trois groupes phares: Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple. Passé un mur d’amplis Marshall typique des scènes des années 1970 et 1980, on est accueilli par des vidéos de concerts de ces trois formations dont l’influence demeure colossale

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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