#MeToo au cinéma: comment les producteurs tentent de sauver la mise

Share

Si l’heure n’est pas encore à faire signer une «clause de moralité», comme aux États-Unis, certains producteurs réfléchissent à introduire un code de bonne conduite dans les contrats.
gnepphoto – stock.adobe.com

ENQUÊTE – Après les accusations de Judith Godrèche, le septième art montre son embarras avant les 49e César. Dans l’ombre, les producteurs, responsables de l’économie des films et de la sérénité sur les tournages, se mobilisent.

Ce soir, Judith Godrèche n’a aucun film à défendre lors de la 49e cérémonie, qui se déroule l’Olympia et en clair sur Canal+ à partir de 20h45. Mais elle sera dans tous les esprits et peut-être même sur scène. Nommée au prix du meilleur espoir féminin en 1991 pour La Désenchantée, de Benoît Jacquot, 77 ans, contre lequel elle a porté plainte le 7 février pour «viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans» avant de déposer plainte le lendemain à l’encontre de Jacques Doillon, Judith Godrèche pourrait s’exprimer sur les violences sexistes au cinéma. Une prise de parole attendue. Contacté par Le Figaro à plusieurs reprises ces derniers jours, Canal+ n’a pas confirmé la présence de Judith Godrèche et son allocution, annoncées mardi soir par Le Parisien.

Sur Instagram, la comédienne a aussi botté en touche. «On s’en fiche bien que j’aille aux César ou pas. Si vous saviez combien on s’en fiche. On veut surtout que les choses changent. Que les loups déguisés sortent du bois. Que les actrices…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vente Flash

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source du contenu: www.lefigaro.fr

Dernières nouvelles

Dernières nouvelles