Plus Muppet Show que Kubrick: notre critique du Molière imaginaire d’Olivier Py

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Filmé à la lumière des bougies afin de donner un sfumato crépusculaire aux derniers instants de Molière, ce film avait quelques ambitions esthétiques.
Memento Distribution

CRITIQUE – Le metteur en scène met sa casquette de cinéaste pour raconter les dernières heures de Molière dans un film d’une exemplaire nullité.

«Qu’est-ce donc? Qu’avez-vous?» demandait Philinte à Alceste. Eh bien, une petite migraine et un léger haut-le-cœur, pourrait répondre le spectateur en sortant de la projection du film d’Olivier Py sur les dernières heures de Molière. Était-ce une copie de travail? Une farce? 17 février 1673, Théâtre du Palais-Royal: dans sa loge, Molière se prépare à monter sur scène, où il jouera Argan, malade imaginaire. Pour la dernière fois.

Molière, délaissé par le roi, regarde son visage de mort dans le miroir. Il tousse comme un tubard, il crache le sang. Il va crever. Laurent Lafitte est Molière. Nous n’avons rien à reprocher à l’acteur, seulement de se retrouver devant la caméra d’Olivier Py, qui réalise ici un film d’une exemplaire nullité.

Décadence

Filmé à la lumière des bougies afin de donner un sfumato crépusculaire aux derniers instants de Molière, ce film avait quelques ambitions esthétiques, comme tous les grands ratages. Olivier Py s’est peut-être voulu Kubrick époque Barry Lyndon. Las, il serait…

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