Airbus et TotalEnergies s’allient pour verdir les avions

Voler sans émettre d’émissions polluantes d’ici à 2050. C’est l’engagement pris par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) et l’Association du transport aérien international (Iata). Pour y parvenir, le recours à l’hydrogène vert constitue la voie la plus prometteuse. Mais il faudra du temps pour mûrir et dérisquer les technologies, d’abord sur des appareils de taille modeste. Airbus réitère souvent son engagement, pris en 2020, de mettre en service le premier avion à hydrogène dans le monde en 2035. Mais ce sera un appareil d’une capacité et d’un rayon d’actionéquivalents, au mieux, à ceux d’un petit jet régional (50 à 70 passagers). Et non un avion de type A320neo.

C’est pourquoi la filière aéronautique explore une autre voie : les carburants d’aviation durables (SAF), non issus des énergies fossiles. Ils sont immédiatement disponibles, adaptés aux avions déjà en service, mais encore trois à cinq fois plus cher que le kérosène, car produits en petite quantité. Pour…