Batteries, médical: l’étonnante diversification d’Orano, le champion de l’uranium

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DÉCRYPTAGE – Le groupe français développe de nouvelles activités tout en s’adaptant aux enjeux du nouveau nucléaire.

Et après 2040? C’est pour répondre à cette question cruciale qu’Orano, le spécialiste français de l’uranium, s’est lancé dans deux nouvelles activités: le recyclage des batteries et le médical.

Une diversification imaginée en 2018, à l’aune de la fermeture de la centrale de Fessenheim, puis éventuellement des suivantes. Le modèle actuel de la filière nucléaire a été pensé pour fonctionner jusqu’à la fin de la prochaine décennie. Une parfaite adéquation avec la volonté politique du début des années 2010, teintée d’antinucléaire, qui vouait aux gémonies cette technologie. Pour survivre, Orano se devait de réfléchir à d’autres domaines d’activité, loin de son cœur de métier qui consiste à fournir et à retraiter le combustible utilisé dans les centrales nucléaires.

De belles perspectives

«Le recyclage des métaux qui composent les batteries, des électrodes, des anodes… est un métier proche de notre expertise dans l’hydrométallurgie ou encore la chimie des poudres», expliquait Nicolas Maes, le directeur général d’Orano…

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