RÉCIT – Cette procédure permet d’éviter la liquidation et de redémarrer sur de meilleures bases. À condition de traverser une tempête redoutable mais aussi très formatrice témoignent les dirigeants qui l’ont vécue.
«J’avais peur qu’on me liquide mon entreprise», reconnaît Cédric Debacq alors que la société de conseil en marketing digital qu’il dirige s’est retrouvée sous le coup d’une procédure de redressement judiciaire il y a un an. «Mais j’ai su montrer que j’étais droit dans mes bottes et que je savais gérer mon activité», se rassure-t-il, la perspective de la liquidation s’étant désormais éloignée. Comme lui, de plus en plus de chefs d’entreprise se trouvent aujourd’hui confrontés à des difficultés du fait d’une conjoncture maussade. Fin du «quoi qu’il en coûte», hausse des taux d’intérêt, remboursement des prêts garantis par l’État, resserrement de l’activité… entre 2022 et 2023, les entreprises en cessation de paiements – en redressement ou en liquidation judiciaires -, ont ainsi bondi de près de 35%, selon les données de la Banque de France. «On compte environ 15.000 redressements judiciaires sur les 55.000 ouvertures de procédures collectives recensées en 2023», précise François-Charles…
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