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DÉCRYPTAGE – Trois postes d’administrateur, convoités par des fonds activistes, pourraient basculer le 3 avril. Les deux camps se livrent à une bataille acharnée pour remporter l’adhésion des petits et moyens porteurs.
La guerre des votes aura bien lieu. Longtemps considéré comme une forteresse imprenable, le royaume de Disney est devenu outre-Atlantique l’un des champs de bataille favoris des fonds activistes. Dirigé par Nelson Peltz, Trian Fund Management, le plus virulent d’entre eux, s’est lancé dans une guerre ouverte contre son PDG, Bob Iger. Avec la ferme intention d’intégrer le conseil d’administration du géant du divertissement pour influer sur sa stratégie. Ce mercredi 3 avril, lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de Disney, Nelson Peltz, épaulé par l’ancien directeur financier du studio hollywoodien Jay Rasulo, tentera de renverser deux administrateurs. En face, Bob Iger est bien décidé à imposer sa liste de douze candidats.
Les deux adversaires sont engagés dans une bataille de procurations acharnée, ce que l’on appelle aux États-Unis un « proxy fight ». L’enjeu : convaincre, au-delà des grands investisseurs, les sociétés qui fédèrent des milliers de petits ou moyens actionnaires
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