DÉCRYPTAGE – Les rémunérations variables ont fondu de 5 % en 2023 chez BNP Paribas et de 6 % chez Deutsche Bank. Le mouvement, lié notamment à la chute des fusions-acquisitions, est très répandu.
Dans les banques d’investissement, mars est attendu fébrilement. Pour les traders, les spécialistes des fusions et acquisitions ou des introductions en Bourse, c’est le mois du versement des bonus. Cette rémunération variable liée à leur performance de l’année précédente est loin d’être négligeable car elle représente souvent entre 100 % et 200 % au maximum de la rémunération fixe de ces banquiers très bien payés. Ces jours-ci, nombre d’entre eux seront déçus : les enveloppes dédiées aux bonus versés au titre de 2023 sont souvent attendues en baisse. Et ce pour la deuxième année consécutive. Certes moins marqué qu’en 2022, ce recul est lié à la chute des introductions en Bourse, à la volatilité des marchés et à la baisse persistante des opérations de fusions et acquisitions l’an dernier.
Dans ce contexte plus difficile, BNP Paribas a ainsi réduit d’environ 5 % les bonus de sa division de banque de financement et d’investissement (BFI) versés au titre de 2023. Mais la coupe aurait pu…
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