REPORTAGE – Le site d’Orano dans le Cotentin, à une encablure de la centrale de la Flamanville, est un des endroits les mieux protégés de France.
Une vingtaine de kilomètres de campagne normande et de routes de bord de mer séparent Cherbourg de l’usine d’Orano à La Hague. Derrière plusieurs rangées de grillages, séparées par des barbelés et une muraille en béton en cours d’achèvement, se niche un savoir-faire unique au monde pour le traitement du combustible nucléaire. Pour franchir cette impressionnante enceinte de sécurité, il faut montrer patte blanche. Le passage des différents portiques hautement sécurisés nécessite une double identification, par badge et par reconnaissance d’empreintes. Les capacités humaines d’intervention et de secours sont celles d’une ville de 30.000 habitants. Alors que le site ne s’étend que sur 300 hectares. La vigilance est partout, sur terre, mais aussi dans les airs, avec une interdiction de survoler la zone.
Le site de la Hague traite les combustibles usés de la filière nucléaire française et plus rarement, étrangères. Tous les ans, de l’ordre de 1 100 tonnes sont reçues, soit environ 200 « emballages
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