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Les Européens ont assisté à la montée en compétences d’anciens sous-traitants chinois, comblant le vide laissé par leurs cessions d’actifs.
Correspondant à Moscou
Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, seulement 20 % des grandes entreprises européennes ont quitté la Russie après l’invasion de l’Ukraine, il y a deux ans. 80 % d’entre elles seraient donc toujours présentes – une proportion qui vaut pour les entreprises françaises -, recouvrant des situations d’activités très diverses. «La tendance est à la réduction de l’activité au maximum, comme une filiale dormante, pour se mettre en position de redémarrer», explique une bonne source à Moscou. Exemple, visible dans le centre de la capitale, les enseignes de luxe (Chanel, Hermès, Cartier…), dont les locaux et les vitrines sont toujours allumés, paient leurs employés mais maintiennent leurs portes closes.
Dans l’année qui a suivi le 22 février 2022, nombre d’entreprises françaises dont les clients sont tombés sous le coup de sanctions européennes ou américaines ont cédé leurs actifs. Cela a été le cas, entre autres, de l’équipementier automobile Forvia, dont la filiale…
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