Le groupe présente ce lundi un plan stratégique adapté à la pénurie de foncier. Il mise sur des opérations de transformation de la ville.
Les temps sont durs pour les acteurs de l’immobilier : la hausse des taux dissuade les acheteurs particuliers et fait chuter les ventes de logements neufs ; la montée en puissance du télétravail vide les bureaux les moins bien placés et pèse sur le prix des immeubles. Présent à la fois sur le bureau et le logement, Icade souffre. « Le maître mot est résilience, confie au Figaro Nicolas Joly, nouveau directeur général du groupe. Icade, qui fête ses 70 ans cette année, a déjà vécu un certain nombre de cycles et saura traverser celui-là. »
Le chiffre d’affaires de l’activité promotion immobilière d’Icade a progressé de 3% l’an passé, à 1,3 milliard d’euros, mais le marché s’est durci. « La remontée des taux a eu un gros impact pour les ménages, insiste le dirigeant. Lorsque les taux d’intérêt remontent à 4%, vous perdez 35% des clients particuliers. » Le groupe a trouvé d’autres débouchés pour ses lots, en les vendant plus à des institutionnels (Caisse des dépôts, Action Logement…)
Source du contenu: www.lefigaro.fr