Hermès, LVMH ou Ferrari… c’est une semaine faste pour le secteur du luxe. En ce début d’année 2024, les grands groupes affichent une croissance insolente et des bénéfices mirobolants. Le secteur se porte bien, malgré un ralentissement global du marché et une croissance qui se tasse.
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Considéré comme un baromètre du secteur, le numéro un mondial de l’industrie du luxe, le groupe LVMH, a donné le ton fin janvier 2024 avec des ventes en hausse de 9% à plus de 86 milliards d’euros et un bénéfice net dépassant les quinze milliards d’euros.
De son côté, le fabricant de voitures de luxe Ferrari a dévoilé, jeudi 8 février, le bond de son bénéfice net de 34% en 2023, passant la barre du milliard d’euros en 2023. La prestigieuse marque a prévu de lancer quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026, dont sa première voiture entièrement électrique.
Un marché qui se polarise
Autres performances remarquées: celle du groupe italien Zegna, qui frôle les deux milliards d’euro de vente, alors que la prestigieuse marque de maroquinerie Hermès enregistre un bénéfice net en hausse de 28% à plus de quatre milliards d’euros et des ventes en hausse de 16%, dépassant les 13 milliards d’euros.
Pourtant, le britannique Burberry ou le groupe français Kering de François-Henri Pinault ont connu une année morose, sur un marché qui ralentit et qui se polarise de plus en plus. Les groupes qui affichent la croissance la plus forte s’adressent à une clientèle plus riche et moins soumise à l’inflation, alors que les consommateurs ont plutôt eu tendance à réduire leurs achats après la flambée post pandémie.
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