«Je ne voulais pas manquer à mon devoir de résistance» : comment Caroline Didier, consultante, a mobilisé des dizaines d’entreprises au secours de l’Ukraine

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RÉCIT – Cette femme passée par des grands groupes a mis son énergie et son carnet d’adresses au service de son association, Doc4 Ukraine, qui envoie depuis deux ans des dons humanitaires aux quatre coins du pays en guerre.

C’est l’histoire d’une solidarité contagieuse. Celle d’une femme à l’énergie communicative qui a remué ciel et terre pour convaincre des entreprises d’aider l’Ukraine, souvent dans la durée. «Je ne voulais pas manquer à mon devoir de résistance», explique d’emblée la volubile Caroline Didier. Quelques jours à peine après l’invasion russe, cette consultante en transformation d’entreprises de 45 ans a fondé, à partir d’une feuille blanche, l’ONG Doc4Ukraine. Laquelle, en deux ans, a mobilisé par des dizaines des sociétés privées, de la PME à la multinationale.

Les images des atrocités qui lui parviennent au début de la guerre frappent de plein fouet cette mère de famille de trois enfants. «Le conflit va durer et pourrait s’étendre en Europe», imagine-t-elle aussitôt. Petite-fille de résistant français, son histoire familiale lui incombe d’agir «contre l’oppresseur russe.» Une «action française», qu’elle revendique fermement sur sa page LinkedIn, où elle cite régulièrement les entreprises bienfaitrices

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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