C’est le plus grand prêteur britannique à l’industrie pétrolière et gazière. La banque Barclays annonce ce vendredi suspendre tous ses financements à des nouveaux gisements de pétrole et de gaz. Une nouvelle politique qui vise aussi les entreprises les plus polluantes.
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L’an prochain, Barclays veut « restreindre » ses prêts à des clients engagés dans une expansion des hydrocarbures. « Nous attendons d’eux des plans de transition ou des stratégies de décarbonation d’ici à janvier prochain », annonce le groupe, qui fixe par exemple une exigence pour ses clients du secteur. Celle de la neutralité carbone de court terme d’ici à deux ans.
Une mesure symbolique puisque les prêts accordés à l’industrie pétrolière et gazière par Barclays ne représentent que 2% de ses activités totales, un peu moins de 5 milliards de dollars l’an dernier.
La mesure est également contestée par les ONG environnementales qui s’insurgent qu’elle ne s’applique pas aux projets déjà existants.
La banque britannique n’est pas la seule à vouloir couper le robinet à l’industrie des hydrocarbures, du moins en partie. Récemment, HSBC ou encore BNP Paribas ont, elles aussi, dévoilé de tels plans et promis de financer plus les énergies renouvelables.
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