Nouvel épisode du feuilleton de la restructuration de sa dette, avec de bonnes nouvelles cette fois-ci : le Ghana et ses créanciers officiels sont tombés d’accord sur les modalités de remboursement. Une bonne nouvelle donc, pour ce pays en défaut de paiement depuis 2022.
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Avec notre correspondant à Accra, Victor Cariou
5,4 milliards de dollars, c’est la partie de la dette extérieure que le Ghana est sur le point de restructurer. Le pays d’Afrique de l’Ouest et ses créanciers étatiques, comme la France ou la Chine, sont parvenus à un accord sur les conditions de remboursement. Il reste maintenant à chaque partie de le signer de son côté.
C’est l’aboutissement de plusieurs mois de négociations, salué notamment par la directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI). Et pour cause, cette étape majeure était une des conditions pour débloquer le troisième versement du FMI vers le Ghana ; 360 millions de dollars, sur un programme de 3 milliards.
Il reste à Accra d’autres négociations, notamment celles concernant sa dette contractée auprès de créanciers privés. 13 milliards de dollars d’obligations, détenu par des gestionnaires d’actifs internationaux et des banques africaines. Après avoir échoué à conclure un accord en avril 2024, les discussions devraient reprendre cette semaine, selon des informations obtenues par Reuters.
Si le Ghana parvient à ses fins, c’est plus de la moitié de sa dette extérieure que le pays aura réussi à restructurer. Un soulagement pour son économie. Le Ghana est en défaut de paiement depuis 2022 ; la valeur de sa monnaie continue, elle, de chuter et son inflation culmine toujours au-dessus des 20%.
Afrique économieLe Ghana toujours en proie à la vie chère
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