ENQUÊTE – Avec l’inflation, les marques de distributeurs sont devenues les stars des rayons. Les enseignes misent sur ces labels pour se démarquer de leurs rivales, et accordent moins d’importance aux marques nationales et internationales. De quoi changer la donne dans les usines agroalimentaires.
«Prix Mini» (Système U), «Marque Repère» (Leclerc), «Patûrages» (Intermarché), «Reflets de France» (Carrefour), «Nos régions ont du Talent» (Leclerc)… Depuis la flambée des prix alimentaires, qui ont bondi de plus de 20% depuis le début de la guerre en Ukraine, les marques de distributeurs (MDD) sont devenues les stars des rayons des grandes surfaces. Quels Français n’en a pas acheté en allant en hyper ou supermarché ? Longtemps, ces produits dont les recettes et le packaging sont conçus par des enseignes et la production assurée par des sous-traitants, faisaient figure de second choix face aux grandes marques. C’est terminé. Bio, qualité, sans gluten, premiers prix… Il y a désormais des MDD pour tous les goûts et toutes les classes sociales. Les emballages sont toujours plus sophistiqués pour attirer le consommateur, et certaines enseignes ont même des labels premium comme Monoprix Gourmet chez Monoprix, Mmm! pour Auchan, ou U Saveurs pour Sytème U.
Le principal atout des MDD, c’est le prix. Elles sont en moyenne 25% moins chères que les marques nationales. En ces temps de crise du pouvoir d’achat, même un écart de prix de quelques centimes, comme sur les yaourts, fait la différence. Résultat, les MDD…
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