Les paradoxes de la reconversion d’une usine Danone du Gers

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L’entrée d’une usine Danone à Bailleul, le 23 novembre 2020.
DENIS CHARLET/AFP

RÉCIT – Le site ne produit plus des yaourts mais des laits d’avoine. La céréale est achetée en Espagne et en Allemagne.

Le lait de vache remplacé par le lait d’avoine, dans un site de la campagne gersoise. À Villecomtal-sur-Arros, Danone a inauguré, lundi, la transformation de son usine de yaourts aux fruits en usine de jus d’avoine. Si le directeur général du groupe, Antoine de Saint-Affrique s’est félicité de «la capacité de Danone à se réinventer» pour devenir «le premier groupe flexitarien au monde» en phase avec les nouveaux goûts des consommateurs, la transition a d’abord fait peur aux 200 éleveurs qui fournissaient cette ancienne usine Gervais ouverte il y a 65 ans.

«Nous avons été choqués quand Danone nous a annoncé la nouvelle en 2021. On ne divorce pas après 60 ans de relation commerciale!, se rappelle Romain Gavoille, président de l’Organisation des producteurs du Sud-Ouest laitier (OP SOL). Nous avons pris un avocat et obtenu une indemnisation de sortie de contrat significative.»

L’impact pour l’agriculture

La situation s’est arrangée l’an dernier. L’organisation de producteurs a obtenu un contrat d’achat du lait de 160 exploitations…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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