REPORTAGE – Réputée «d’attrape-touristes», critiquée pour ses restaurants chers et de médiocre qualité, la destination multiplie les initiatives pour améliorer l’expérience des visiteurs.
Envoyée spéciale au Mont-Saint-Michel
Hormis le cri rauque des goélands, il règne en ce matin de printemps un silence religieux dans l’enceinte de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Seuls quelques touristes japonais ont eu le courage de gravir les marches menant à celle que l’on surnomme « la Merveille » avant que la mer ne l’entoure pour un temps. Quelques jours par an, à l’occasion des grandes marées, le rocher retrouve son « caractère maritime », c’est-à-dire, insulaire. « Les travaux amorcés il y a près de vingt ans ont été couronnées de succès », s’enthousiasme Thomas Velter, directeur de l’établissement public depuis 2020. Au prix d’une longue et profonde métamorphose (construction d’un barrage antisable, suppression du parking au pied du Mont…) la mer a repris ses droits dans le paysage.
Classée deux fois au Patrimoine mondial de l’Unesco, la baie est visitée par trois millions de flâneurs chaque année…
Source du contenu: www.lefigaro.fr