Normes, contrôles… La colère des agriculteurs ne faiblit pas

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Une action à l’appel des syndicats agricoles FDSEA et Jeunes Agriculteurs à Nîmes (Gard), le 28 mars. Les agriculteurs s’en sont pris aux portes de la Direction départementale des territoires (DDTM), puis ont bloqué une plateforme logistique de Carrefour (ci-dessus).
LUC AUFFRET/Anadolu via AFP

DÉCRYPTAGE – Si leur mouvement de contestation est moins visible, la grogne persiste, notamment contre l’accumulation des normes. Présenté mercredi, le projet de loi d’orientation et d’avenir agricoles sera scruté de près.

Avec plus d’un an de retard, le très attendu projet de loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOAA) va être présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Il doit répondre aux grands défis de souveraineté alimentaire et de transitions climatique et agroécologique d’ici 2040, mais aussi à la question du renouvellement des générations. D’ici dix ans, près de la moitié des agriculteurs seront en âge de partir à la retraite. Actuellement, on dénombre 20.000 départs par an et seuls 14.000 sont remplacés. Outre les aléas climatiques, sanitaires et économiques liés au métier d’agriculteur, l’accumulation des normes – françaises et européennes – pénalise la production nationale dans un contexte de concurrence internationale. Ces réglementations, qui s’appliquent principalement dans les domaines de l’environnement, du bien-être animal et du social, peuvent dissuader les personnes intéressées par le métier d’agriculteur et expliquer, en partie, le déficit de vocations.

À l’origine, le PLOAA était…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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