Les emplois dans la fonction publique au Canada ne sont pas garantis à vie. Ottawa a licencié des dizaines de milliers de fonctionnaires dans les années 1990 pour redresser les finances publiques.
Alors qu’en France Stanislas Guerini s’attaque au tabou du licenciement des fonctionnaires, outre-Atlantique, le Canada a déjà fait sa mue depuis plusieurs années. « La loi sur la gestion des finances publiques autorise chaque administrateur général de l’administration publique centrale à licencier ou à rétrograder un employé dont le rendement est insatisfaisant, selon lui », affirme le Conseil du Trésor du Canada, l’équivalent du ministère de la Fonction publique.
Outre les licenciements pour des raisons disciplinaires, « la rétrogradation ou le licenciement pour incapacité médicale sont les mesures le plus souvent imposées. La rétrogradation ou le licenciement pour d’autres raisons peuvent aussi s’appliquer lorsque l’employé est incapable de s’acquitter des exigences fondamentales du poste, par exemple détenir un permis de conduire valide, ou s’il a abandonné son poste. » Toutefois, avant tout congédiement, la loi impose que le fonctionnaire fédéral ait reçu « un nombre suffisant…
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