LA VÉRIFICATION – Nombreux sont les usagers du train ou du métro à dénoncer des verbalisations injustifiées de la part des contrôleurs. Les incitations financières sont pointées du doigt.
L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre. Au début du mois de mars, le passager d’un TGV Inouï s’était vu verbaliser à hauteur de 270 euros pour avoir échangé sa place de seconde classe avec un autre voyageur, détenteur d’un billet de première classe. Convaincu de sa bonne foi, le voyageur de 25 ans, titulaire d’un abonnement SNCF, avait poussé un virulent coup de gueule sur les réseaux sociaux. Il avait fini par obtenir le remboursement de son amende et des excuses de la part de la compagnie ferroviaire. Selon Le Parisien, cet «excès de zèle» des chefs de bord ne doit rien au hasard : les contrôleurs de la SNCF, de même que ceux de la RATP, toucheraient des intéressements, voire des primes sur les amendes réglées par les usagers. Toujours selon le quotidien, ces systèmes «inciteraient» les agents à verbaliser à tout va, quitte à manquer parfois de discernement. Qu’en est-il vraiment sur le terrain?
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