Chaque année, un habitant de la planète avale en moyenne 20 kilos de produits de la mer. Cette consommation augmente deux fois plus vite que ne progresse la population mondiale. Et ces poissons, fruits de mer et leurs dérivés viennent désormais en majorité de l’élevage, d’après un rapport de la FAO.
Publié le :
1 mn
En soixante ans, l’appétit des humains pour les produits de la mer a plus que doublé et demain, à l’échelle planétaire, nous en mangerons encore plus, prévient l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (rapport à consulter ici). Problème : la pêche stagne depuis plusieurs décennies, et ce, malgré des bateaux toujours plus technologiques et des techniques de pêche qui vont plus loin en mer.
Pour les ONG environnementales, c’est un signe de plus de l’effondrement des stocks. Résultat : aujourd’hui, près de 60% des poissons, fruits de mer et algues qui servent à alimenter les humains viennent de l’élevage.
Pour la FAO, l’aquaculture sera donc essentielle demain pour garantir la sécurité alimentaire, mais elle doit être durable. L’élevage intensif de saumons ou de crevettes, par exemple, cause déjà des dégâts considérables sur l’environnement.
L’Afrique fait exception au sein de ces projections de l’ONU. La consommation d’animaux aquatiques par habitant va continuer à baisser sur le continent, car la production de poissons n’arrivera pas à suivre la croissance de la population. C’est particulièrement inquiétant pour l’Afrique subsaharienne, où beaucoup de familles dépendent des aliments de la mer pour se nourrir.
Source du contenu: www.rfi.fr