Elles sont responsables de crises cardiaques, d’accidents cardiovasculaires, d’asthme et d’autres maladies : les particules fines. Aux États-Unis, Joe Biden a annoncé mercredi 7 février des règles plus strictes pour limiter la présence de ces polluants mortels dans l’air. Désormais, la concentration annuelle des particules fines ne doit pas dépasser les 9 microgrammes par mètre cube d’air, contre 12 auparavant.
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À partir de 2032, quand elle sera pleinement en vigueur, cette nouvelle règlementation permettra d’éviter chaque année 4 500 décès prématurés ainsi que 290 000 journées de travail perdues, affirme l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA).
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Car la pollution de l’air et ses effets néfastes sur la santé ont un coût. Et les premières victimes en sont les communautés afro-américaines défavorisées. Elles vivent, de façon disproportionnées, à proximité des installations industrielles où la concentration en particules fines est plus importante qu’ailleurs. D’après l’entourage de Joe Biden, la nouvelle réglementation est donc aussi une mesure de justice environnementale. Un argument de taille à quelques mois des élections.
Mais pas pour le secteur de l’industrie. Les entreprises sont vent debout contre cette nouvelle norme qui risque de freiner, selon eux, la production manufacturière aux États-Unis. Donald Trump, de son côté, a d’ores et déjà annoncé qu’il abolirait l’ensemble des normes environnementales de Joe Biden, en cas de victoire en novembre prochain.
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