Plusieurs pays côtiers africains mènent ensemble une évaluation de leurs réserves halieutiques

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Plusieurs États africains riverains de l’océan Atlantique (COMHAFAT) se dressent contre les menaces qui pèsent sur les ressources marines. Alors que les stocks s’effondrent, ils ont décidé de mener des campagnes d’évaluation des stocks, pour savoir ce qu’il reste comme réserves halieutiques dans leurs eaux. L’opération a démarré au Libéria et est en cours dans les eaux béninoises avec une expertise marocaine importante. 

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Avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan

L’opération a été lancée avec une grande solennité au port autonome de Cotonou en présence des ministres de la pêche de trois pays : le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Maroc. Pour faire le travail, le Maroc a fourni un navire océanographique très moderne d’environ 50 mètres, équipé de plusieurs laboratoires. À son bord, une quinzaine de scientifiques marocains.

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques Sidi Touré, président de l’organisation COMHAFAT résume la mission assignée aux experts marocains et béninois : « Cartographier les fonds marins de leurs différentes eaux. Identifier et répertorier l’ensemble des espèces pour pouvoir prendre les mesures de préservation de cette biodiversité et de durabilité de la ressource sur un long terme. »

Pour le ministre béninois, « une gestion durable de ressources halieutiques requiert la connaissance du potentiel disponible ». « Nous prenons le chemin de la durabilité de l’économie bleue », s’est réjoui son collègue marocain Sadiki Mohammed.

Des mesures urgentes pour éviter la destruction de l’écosystème marin

L’exploration va durer quinze jours, derrière, il faudra prendre des mesures urgentes. La Côte d’Ivoire l’a fait en 2023 avec une fermeture de la pêche qui, selon le ministre Sidi Touré, a été un franc succès.

Avant le Bénin, le navire marocain est passé dans les eaux libériennes. Au total, vingt-deux pays sont membres de la COMHAFAT. Ils sont ensemble pour mener le combat contre la réduction des stocks d’espèce et la destruction de l’écosystème marin.

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Source du contenu: www.rfi.fr

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