Si loin si proche – Les mondes sous-marins d’Alexis Rosenfeld

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On part dans des mondes inexplorés, souvent méconnus avec le photographe et plongeur professionnel français, qui a consacré sa vie à capturer la fragilité, la force mais aussi la beauté des profondeurs. 

Depuis qu’il a appris à plonger tout jeune, Alexis Rosenfeld n’a eu de cesse de s’inventer des projets pour passer le plus de temps possible dans l’eau et y faire des images aussi fascinantes et magnétiques que le sont les fonds marins. Le dernier projet en date : « 1Ocean », une fondation créée en 2021, placée sous l’égide de l’Unesco, qui fait de lui le grand témoin des profondeurs. Pendant une décennie, ce projet le mène dans les mers et les océans du monde, du Pacifique à la Méditerranée en passant par la mer de Corail, pour des expéditions photographiques et scientifiques, dans le but de documenter les fonds marins pour mieux les protéger.

Enfant de Jules Verne et disciple du commandant Cousteau, Alexis Rosenfeld sillonne la planète bleue, avec un regard résolument optimiste, enchanté et engagé. Et dans ses images, à travers son œil-bleu lui aussi, les coraux et les gorgones multicolores sont féériques, les bancs de poissons dansent avec la mer et des jeux de lumières révèlent sous l’eau des forêts profondes, magiques qu’on croirait tout droit sorties de l’enfance… 

Sauf que pour Alexis Rosenfeld, la mer est bien plus qu’un décor pour faire de belles images. Elle est une archive vivante du temps passé, le miroir de sa propre quête aussi ; une quête de beauté, de mystères et qui sait, de réponses dans une époque parfaitement déboussolée, même à 200 mètres de profondeur. Ainsi, sa démarche documentaire vise désormais à servir la science et à alerter sur la situation alarmante, souvent invisible voire, impensée, de l’état des océans, premières victimes des bouleversements climatiques en cours.

« Rendre visible l’invisible, explorer l’inexploré », c’est le crédo de notre homme, bien conscient que si 20% de l’océan a été cartographié, seulement 5% a été jusque-là exploré. Tout reste à faire, à découvrir… et à protéger !

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Alexis Rosenfeld pilote la Fondation «1Ocean» sous l’égide de l’Unesco. © Roberto Rinaldi

Source du contenu: www.rfi.fr

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