DÉCRYPTAGE – Les prochaines élections pourraient entériner un bouleversement des équilibres, avec la présence au Parlement d’une forte minorité d’élus eurosceptiques.
Correspondante à Bruxelles
En France, le Rassemblement national fait la course en tête, écrasant Renaissance. En Italie, Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni devance de très loin le Parti démocrate. En Autriche, le FPO dépasse largement les autres partis en lice. Aux Pays-Bas, le PVV de Geert Wilders devrait faire bien mieux que lors des élections générales de 2023. En Belgique, le Vlaams Belang est donné à la première place en Flandre, la région la plus peuplée du pays. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg puisque, dans nombre d’autres États membres, les droites conservatrices et nationalistes arrivent à la deuxième ou à la troisième place.
À moins de quatre mois des élections européennes, qui auront lieu du 6 au 9 juin, la perspective de les voir gagner beaucoup de sièges se confirme. «L’inquiétude est là. On voit l’extrême droite monter partout en Europe», admet l’eurodéputée macroniste devenue récemment chef de file du groupe Renew Valérie Hayer, tout en soulignant que la campagne…
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