A Paris, les pressions de la société civile syrienne en faveur d’un système de justice transitionnel

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L’assistance dans l’auditorium de l’Institut du monde arabe (IMA), à Paris, a été traversée par des vagues d’émotion et d’applaudissements, mercredi 12 février, chaque fois que la chute de Bachar Al-Assad en Syrie, le 8 décembre 2024, a été évoquée. L’événement « Justice et responsabilité dans la transition politique en Syrie », organisé par Madaniya (« civique »), une plateforme visant à faire entendre la voix de la société civile syrienne, a rassemblé des centaines de participants, parmi lesquels des associations, des secouristes, des victimes de l’ancien régime et des diplomates étrangers. Programmé à la veille de la conférence qui réunit, jeudi, à Paris, les partenaires internationaux de la Syrie, il avait pour objectif de peser sur le débat portant sur la mise en place d’une justice transitionnelle en Syrie.

Face à la fuite des responsables de l’ancien régime, l’avocat Mazen Darwish, membre du conseil d’administration de Madaniya, n’a pas mâché ses mots : « Les informations sur ces fuites doivent absolument parvenir aux nouvelles autorités syriennes, et les pays arabes, ainsi que la communauté internationale, doivent collaborer avec elles. C’est dans l’intérêt de tous que ces criminels soient extradés et jugés en Syrie. Mais avant que cela n’arrive, il y a énormément de choses à mettre en place dans le pays. »

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Source du contenu: www.lemonde.fr

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