DÉCRYPTAGE – Ce débat, qui reste épidermique, s’est invité à la Conférence sur la sécurité, vendredi.
Envoyé spécial à Munich (Allemagne)
Pour parler de sécurité nucléaire en Europe, mieux vaut privilégier les discussions en petit comité que les discours d’estrade. C’est, en tout cas, le choix adopté par l’ancien conseiller diplomatique d’Angela Merkel et président de la Conférence sur la sécurité de Munich, Christoph Heusgen, pour animer un débat épidermique sur la dissuasion atomique communautaire.
Côté pile, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, a tenté de rassurer ses alliés transatlantiques sur la solidité du parapluie américain et l’engagement de Washington au sein de l’Otan. Ce dernier «est taillé dans le marbre», a déclaré la numéro deux américaine, ajoutant que «les États-Unis ne peuvent pas se retirer. Ils doivent rester debout». Le discours était également destiné à l’électorat domestique, au moment où la fraction trumpiste à la Chambre des représentants bloque l’aide militaire à l’Ukraine.
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Côté face, en coulisses, des diplomates et surtout des experts ont disserté vendredi…
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