GRAND RÉCIT – En pleine campagne électorale, le président démocrate doit répliquer militairement aux agressions de mouvements téléguidés par une République islamique qui hante l’Amérique depuis quarante-cinq ans.
Correspondant à Washington
Un drone explosif, lancé le 28 janvier par une milice chiite pro-iranienne contre la base américaine Tower 22 en Jordanie, a rapproché encore un peu les États-Unis d’un affrontement qu’ils cherchent à tout prix à éviter: un conflit avec l’Iran. La mort de trois soldats américains dans cette attaque, qui a fait aussi des dizaines de blessés, a obligé l’Administration Biden à riposter. Cinq jours plus tard, des bombardiers américains B-1 à long rayon d’action décollant des États-Unis ont attaqué plus de 85 cibles, essentiellement des bases et des centres de commandement et de logistique de plusieurs milices chiites affiliées à la Force al-Qods (Jérusalem), la branche chargée des opérations spéciales du corps des gardiens de la révolution islamique. Puis, mercredi dernier, un drone américain a tué dans les faubourgs est de Bagdad l’un des commandants de la milice Kataëb Hezbollah, organisation irakienne, elle aussi affiliée à l’Iran, que les Américains ont désignée…
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