Dans le village religieux de Shokeda, en bordure de Gaza, les habitants sont de retour mais la peur n’a pas disparu

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Depuis une colline à Sderot, dans le sud d’Israël, le 13 février, des touristes observent l’ampleur des destructions sur l’enclave palestinienne de Gaza.
DYLAN MARTINEZ/REUTERS

REPORTAGE – La vie reprend doucement autour de la bande de Gaza. Les routes, jonchées de cadavres et d’épaves de voiture depuis après le 7 octobre, ont repris leur allure habituelle.

Envoyé spécial à Shokeda

Les bras chargés de gâteaux, Irit Elyah Dahan grimpe l’escalier du conseil régional de Sdot Néguev. Elle est heureuse et chante. Ce matin, les crèches et les maternelles ont enfin rouvert: elles étaient fermées depuis l’attaque terroriste du 7 octobre. Irit Elyah Dahan est responsable de ces établissements pour les seize communautés rassemblées au sein du conseil régional de Sdot Néguev. Elle vient de distribuer des pâtisseries au personnel éducatif. Un petit autocollant est collé sur chaque boîte: «C’est tellement bon de vous revoir», peut-on lire. Le conseil régional de Sdot Néguev comprend deux kibboutz et quatorze yishouv situés dans «l’enveloppe de Gaza», une zone de 7 kilomètres le long de la frontière avec le territoire palestinien. Les habitants ont le droit de rentrer chez eux. Ils avaient été exfiltrés dans la panique, au lendemain du 7 octobre et, depuis, vivaient en famille à l’hôtel. L’armée avait pris la place.

Les écoles et les crèches étaient devenues…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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